Ce poisson vit dans des eaux dont la température se situe entre –1 et 14 °C. Il a un comportement solitaire et se cache dans les rochers mais peut également se rencontrer sur les fonds meubles.
Les mâchoires du loup sont pourvues de grosses canines qui lui permettent de broyer les mollusques, crustacés et échinodermes (oursins, étoiles de mer) dont il se nourrit.
Après la période de reproduction le loup perd ses dents. Il en acquiert de nouvelles chaque année. Le loup se reproduit à l’automne sur des fonds de 150 à 200 m de profondeur. Contrairement à la plupart des poissons qui libèrent leurs cellules reproductrices directement dans l’eau de mer, les loups doivent s’accoupler. La fécondation a donc lieu à l’intérieur de la femelle, elle est dite interne.
Une femelle peut pondre de 8 000 à 30 000 œufs de 5mm de diamètre qui forment une boule volumineuse et compacte. Le mâle assure la défense et la ventilation de la ponte. A l’éclosion, les larves sont déjà bien formées et mesurent jusqu’à 2,5 cm de long. Elles vivent brièvement en pleine eau avant de regagner le fond pour adopter le mode de vie des adultes. Le loup de l’Atlantique peut atteindre une taille maximale d’1,50 m.
La chair du loup étant très prisée, des essais d’élevage ont été réalisés en Islande, en Norvège et au Canada.
Le loup de l’Atlantique produit des protéines antigel lui permettant de tolérer les basses températures.
Ces biomolécules sont utilisées dans l’industrie médicale, pharmaceutique et alimentaire.
