Zone géographique et habitat
Le premier critère étudié est celui de l’emplacement géographique. À l’Aquarium La Rochelle, cinq zones sont mises en avant : l’océan Atlantique, la mer Méditerranée, la zone océanique, la mer des Caraïbes et la région Indo-Pacifique. Les écosystèmes présentés dans les aquariums doivent être en cohérence avec ces différents espaces.
Une fois la zone géographique déterminée, les scientifiques se penchent sur les caractéristiques de l’habitat où vit l’espèce : luminosité, substrat et hydrodynamisme.
Le milieu est-il rocheux, sableux, vaseux, occupé par des algues ou des prairies sous-marines ? Est-il agité ou plutôt calme ?
On différencie le « mode battu » du « mode abrité ». Le mode battu définit les côtes exposées au vent, où les vagues sont fortes. Il s’agit des pointes ou encore des îles. Le mode abrité, à l’inverse, désigne les côtes moins exposées au vent, où l’eau est plus calme, telles que les baies.
Les grottes, par exemple, sont un habitat particulier. Elles présentent des caractéristiques proches de celles rencontrées dans les profondeurs : obscurité, faible renouvellement de l’eau et température constante. Elles abritent des organismes qui ne dépendent pas de l’énergie lumineuse pour leur survie. C’est le cas du corail rouge, le Corallium rubrum.