Biologie
Elle fréquente les fonds sableux des lagons, les zones abritées des récifs et s’aventure parfois dans les eaux saumâtres des estuaires
Ses taches semblables aux motifs d’un léopard sont caractéristiques de l’espèce. Leur nombre et leur forme varient en fonction de l’âge de l’animal mais aussi en fonction de leur origine géographique.
Elle se nourrit de petits poissons et d’invertébrés de fond (crabes, mollusques, pieuvres…), parfois même de méduses.
Comme tous les chondrichthyens (animaux à squelette cartilagineux comme les requins, les raies, et chimères) cette espèce s’accouple pour se reproduire. Elle est ovovivipare, l’embryon se développe dans l’utérus grâce à sa propre réserve appelée vitellus. Fait remarquable chez les raies pastenagues, les jeunes absorbent un fluide composé de mucus, de graisses et de protéines fournies par la mère.
Après une longue gestation d’un an, la femelle met bas jusqu’à 5 jeunes raies bien formées qui mesurent une trentaine de centimètres.